En novembre 2014, Anonymous déclarait la cyberguerre au Ku Klux Klan avec la promesse que tout ce que le Klan mettrait en ligne serait " démoli " et " tout ce que vous utilisez pour promouvoir le KKK sera fermé ". Un an plus tard, l'Opération KKK (#OpKKK) du collectif d'hacktivistes est de retour.

Un compte à rebours est lancé en ligne. D'ici trois jours, Anonymous va divulguer les identités d'un millier de membres éminents du Ku Klux Klan après avoir eu accès à un compte Twitter du KKK. Sans attendre cette action baptisée HoodsOff (#HoodsOff), plusieurs sites en relation avec le KKK sont rendus inaccessibles.

A priori, il s'agit d'attaques par déni de service distribué, tandis que d'autres actions sont menées par des individus qui ne se revendiquent pas forcément de la mouvance Anonymous. Lorsqu'une cible tombe, l'habituel hashtag #TangoDown est repris pour signaler dans un jargon militaire que l'ennemi est abattu. Toutefois, certains sites touchés ont retrouvé un accès normal.

Un groupe se présentant en tant que Amped Attacks a visé le site de la Westboro Baptist Church et d'autres sites du KKK. Il affirme avoir dérobé des informations sur certains sénateurs d'État et maires dont les adresses apparaissent dans les bases de données du KKK.

" Ku Klux Klan, nous n'avons jamais cessé de vous observer ", prévient Anonymous dans un communiqué annonçant la réactivation de l'Opération KKK.

" Nous savons qui vous êtes. […] À l'origine, nous ne vous attaquions pas pour vos croyances dans la mesure où nous combattons pour la liberté d'expression. Nous vous avons attaqués en raison de vos menaces de mort à l'encontre de manifestants de Ferguson. […] Vous continuez de menacer. Nous n'avions jamais dit que nous ne frapperions qu'une seule fois. "

En novembre 2014, la justice du Missouri avait décidé de ne pas inculper un policier blanc qui avait abattu un adolescent noir d'au moins six balles. La ville de Ferguson avait été le théâtre d'émeutes raciales.