Alors que se profile en 2017 l'élection présidentielle française, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) rappelle que la France peut être une cible de choix pour des cyberattaques qui n'ont plus seulement un intérêt économique mais désormais aussi politique.

Anssi-logo L'élection américaine en a été un bon exemple où le résultat d'attaques informatiques a visé à influencer les électeurs et à discréditer les candidats en lice, comme dans le cas de l'émergence des emails de la candidate Hillary Clinton.

Les Etats-Unis ont accusé assez agressivement la Russie d'être intervenue en sous-main dans le processus des élections pour influencer le processus en faveur de Donald Trump, qui lui serait plus favorable.

L'ANSSI a donc organisé un séminaire fin octobre pour sensibiliser les partis politiques français avec ces nouvelles problématique et leur rappeler l'importance de faire auditer la sécurité de leurs systèmes informatiques.

Trois danges sont mis en avant : la récupération de données, la perturbation d'un processus pour le désorganiser et le risque réputationnel pour manipuler l'opinion. Ce dernier a également été observé en pratique durant l'élection présidentielle américaine avec la mise en avant sur les réseaux sociaux et de partage de contenus de fausses informations ("fake news") présentées de sorte qu'elles soient difficilement discernables des informations authentiques.