Une nouvelle fois, les scientifiques du projet de recherche MIDAS (rattaché aux universités de Swansea et Aberystwyth au Pays de Galles) ont tiré la sonnette d'alarme. Entre le 25 mai et le 31 mai, il ont constaté que la fracture de la barrière de glace de Larsen C s'est allongée de 17 km supplémentaires.

Les scientifiques avait déjà observé qu'après plusieurs années de stabilité, cette faille avait soudainement augmenté de 18 km au cours de la deuxième moitié du mois de décembre 2016. Désormais, il ne reste plus de 13 km avant qu'un imposant iceberg flottant ne se détache en Antarctique.

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D'une épaisseur de 350 mètres, cet iceberg en préparation a une superficie de plus de 5 000 km² qui est comparable à la superficie du département du Jura ou des Bouches du Rhône en France. Pour autant, il ne devrait pas affecter le niveau des océans.

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En début de semaine, les scientifiques ont indiqué que les dernières données n'ont pour le moment pas montré une évolution de la situation. L'événement devrait nécessairement modifier le paysage de la péninsule Antarctique et avec le risque de fragiliser la rétention de glaciers qui auront eux un impact sur le niveau des océans.