En pleine épidémie de coronavirus Covid-19, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a été la cible dimanche d'une cyberattaque. " Heureusement " pas une cyberattaque par ransomware qui aurait pu être dévastatrice, mais une cyberattaque par déni de service.
Selon l'AFP qui a confirmé une information de L'Express, l'attaque pour mettre à mal des serveurs avec une surcharge de trafic a eu lieu le 22 mars en fin de matinée sur deux adresses Internet de l'AP-HP. Elle a duré une heure et a pu être gérée par le prestataire de l'AP-HP, sans impact critique.
La gestion de la cyberattaque a toutefois eu pour conséquence de " bloquer l'accès externe à la messagerie, à Skype et aux applications de l'AP-HP. " Pour y mettre un terme, tous les accès hors Europe ont été bloqués, puis les accès ont été progressivement rétablis.
Une enquête judiciaire a été ouverte. Selon l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), il n'y a pas eu d'autre cyberattaque importante en rapport avec la crise du Covid-19.
Mi-mars, le département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis avait subi une cyberattaque par déni de service, sans qu'elle ne parvienne à ralentir de manière significative ou rendre indisponible le système d'information.
Selon Bloomberg, une telle cyberattaque pourrait avoir été perpétrée par un acteur étranger et dans le cadre d'une campagne pour perturber la réponse à la pandémie de coronavirus.
