Officiellement, l'iPhone 8 OLED n'existe pas et Apple ne donnera sans doute aucune information avant le jour J quelque part en septembre 2017. Pourtant, entre projections et informations grappillées auprès des fournisseurs de composants, les analystes promettent déjà un beau succès pour le premier smartphone de la firme doté d'un affichage AMOLED et dont le design pourrait changer sensiblement de ce qui est proposé depuis 3 ans.
Parmi les principales attentes : affichage couvrant la quasi-totalité de la face avant, disparition du bouton Home, reconnaissance faciale et gestion de la 3D grâce à un capteur "révolutionnaire" présent en façade, passage à une coque de verre, recharge sans fil...
On pourra toujours se demander ce qu'il restera de cette liste alléchante au moment de l'annonce mais elle suffit pour le moment à combler d'aise les investisseurs, après plusieurs années de doutes sur les performances d'un iPhone prenant toujours plus d'importance dans les revenus d'Apple mais avec des volumes d'iPhone 6S début 2016 qui ont sonné comme des coups de semonce.
Le cours d'Apple en Bourse ne cesse de grimper au fil des annonces et des indiscrétions des analystes, au point d'avoir atteint son plus haut niveau de tous les temps ce mardi, à 136,68 dollars l'action, avec une pointe en intraday à 136,75 dollars.
Oubliées les inquiétudes concernant le ralentissement d'activité de la multinationale californienne en Chine, les analystes financiers suggèrent maintenant que ces craintes ont été surestimées. Katy Huberty, de la banque d'affaires Morgan Stanley et citée par Business Insider, relève sa prévision de cours à 154 dollars (contre 150 dollars précédemment) et suggère qu'Apple a les moyens de reprendre des clients aux fabricants chinois de smartphones, au point qu'un utilisateur sur cinq de smartphone d'une marque locale pourrait basculer vers un iPhone.
En attendant, la valorisation boursière d'Apple continue de progresser et se rapproche désormais des 720 milliards de dollars.
