À eux deux, Apple et Google représentent 96,3 % du marché des smartphones activés dans le monde. Une position dominante qui n'a rien de nouveau, mais qui démontre la difficulté pour Microsoft de s'imposer.

iOS-8  Il va ainsi être difficile pour Microsoft de se faire une place sérieuse sur le marché du smartphone, tant la domination de Google et Apple est écrasante. iOS et Android affichent une croissance insolente par rapport à l'année passée : + 0,7 point de pourcentage et ce malgré une saturation du marché.

Android a franchi le cap du milliard de smartphones livrés dans le monde et représente à lui seul 81,5% du marché. En 2013, Android s'écoulait à raison de 800 millions de terminaux.

Dans le même temps, Apple aura écoulé 192 millions de smartphones et représente 14,8% du marché. C'est bien moins qu'Android, mais rapellons que la marque est la seule à livrer des terminaux sous iOS, et que peu de modèles sont exploités en simultanée, contre des milliers de références et des centaines de constructeurs pour Android.

La croissance d'Android est d'autant plus intéressante que l'année passée, Samsung a connu quelques déboires avec des ventes qui ont stagné. Ce sont donc les acteurs chinois qui ont été le moteur de cette croissance des ventes.

Apple de son côté aura bénéficié d'une hausse de 25% des ventes, grâce à la sortie de ses nouveaux iPhone lancés en septembre 2014.

Concernant les autres OS, Microsoft aura livré 34,9 millions de smartphones sous Windows Phone en 2014. La situation est complexe puisque Microsoft a bouclé le rachat de Nokia, qui détenait le quasi-monopole de Windows Phone jusqu'ici. La multiplication des partenaires pourrait toutefois permettre à Windows Phone de gagner quelques parts de marché dans les mois à venir, et Windows 10 devrait également débloquer la situation.

Le grand perdant de 2014 reste BlackBerry qui représente 0,4% du marché et aura écoulé péniblement 5,8 millions de smartphones dans le monde. Les quelques rares nouveautés du constructeur à l'agonie n'ont pas permis à ce dernier de marquer les esprits ni d'occuper réellement le marché. Actuellement, il est difficile de savoir concrètement quel avenir est réservé à la marque.

Source : IDC