iCloud Avec une seconde requête demandant de nouveau à Apple d'apporter une aide pour déverrouiller l'iPhone utilisé par l'un des acteurs de la tuerie de San Bernardino en décembre 2015, le groupe californien réagit en soulignant que cette nouvelle injonction intervient alors même que la réponse à la première requête n'a pas encore été traitée, puisque le groupe doit motiver son refus d'ici jeudi prochain.

Dans la guerre de communication qui se joue désormais, Apple affirme que le FBI a eu l'occasion d'obtenir les informations stockées sur l'iPhone 5C incriminé dès qu'il a pu mettre la main sur le smartphone, en passant par les sauvegardes automatiques sur iCloud, processus qui s'opère de nuit quand l'iPhone est en charge et relié à un réseau WiFi.

L'iPhone en question n'ayant pas effectué de sauvegarde dans iCloud dans les six semaines précédant la tragédie, une nouvelle sauvegarde automatique aurait pu transférer les données récentes recherchées en cloud et permettre une éventuelle récupération par les forces de l'ordre, avec l'aide d'Apple.

Cette opération aurait peut-être pu fonctionner...si les identifiants Apple ID n'avaient pas été modifiés entre-temps après obtention de l'iPhone par le FBI, rendant impossible cette approche indirecte qui n'obligeait pas Apple à fragiliser les défenses de son smartphone.

En substance, Apple suggère que le FBI cherche maintenant à l'obliger à affaiblir la sécurité de ses iPhone pour arriver à ses fins, alors que le groupe aurait pu apporter une aide technique sans devoir passer par une quelconque backdoor.

Source : Ars Technica