Elles sont le fer de lance de la conquête du marché mobile et de la rétention d'une partie des utilisateurs envers une plate-forme. Elles constituent désormais des centaines de milliers de propositions sur les plus grands portails des OS mobiles et les éditeurs de plates-formes se battent pour attirer leurs créateurs.

Les applications mobiles constituent un enjeu énorme et ce n'est pas près de s'arrêter. Le cabinet d'études Strategy Analytics estime qu'entre 2008 ( année de lancement de l'App Store d'Apple ) et 2017, plus de 350 milliards d'applications auront été téléchargées sur smartphones et tablettes.

Cet ensemble devrait générer 57 milliards de dollars mais les canaux de génération de revenus vont sensiblement évoluer pour conduire la proportion des applications gratuites à plus de 91% de l'ensemble en 2017.

Les analystes voient dans le même temps le coût des applications chuter à quelques centimes en moyenne d'ici cinq ans, ce qui va conduire à une chute des revenus des portails de téléchargement dont les coûts de fonctionnement ne diminueront pas.

Strategy Analytics logo  Car si les paiements unitaires d'applications pourront toujours convenir aux petits développeurs et à ceux se concentrant sur les tablettes, c'est principalement par la publicité que seront générés les revenus des applications mobiles, ressources qui échappent au contrôle direct des portails qui devront s'adapter.

Dans ce contexte, les arrivées les plus récentes, de Windows Phone 8 à BlackBerry 10, en passant par Tizen ou Firefox OS, ont une carte à jouer pour déplacer ces équilibres et séduire les développeurs ces prochaines années en faisant des propositions tenant compte de cette évolution.

Mais jusqu'en 2017 au moins, Strategy Analytics voit Apple dominer dans le champ des applications pour tablettes, récupérant 56% du marché, tandis que le Google Play attirera à lui 45% des téléchargements d'applications mobiles pour smartphones.