Arcep Selon des propos de Paul Champsaur, président de l' Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ( ARCEP ), relayés par nos confrères de Reuters, il faut une mutualisation des investissements dans la construction des réseaux basés sur la technologie de la fibre optique, considérée comme l'après - ADSL et également appelée le très haut débit.

Lors d'un colloque sur " L'audiovisuel de demain " organisé par le quotidien La Tribune et NPA Conseil, Champsaur explique que " L'équation économique paraît difficile: d'une part, les investissements pour développer un réseau de très haut débit sont conséquents et, d'autre part, se pose également la question des revenus additionnels pour rentabiliser ces réseaux " ajoutant que " la mutualisation des infrastructures de génie civil et de câblage des immeubles est amenée à jouer un rôle fondamental ".

Le passage à la fibre optique est l'affaire d'une dizaine d'années à hauteur de plusieurs dizaines de milliards d'euros, ce qui implique donc selon lui des efforts communs. Le débit qui sera proposé dans le futur permettra notamment de développer la diffusion de contenus Haute Définition via des offres de télévision; aujourd'hui ce sont 40 % des internautes qui ont accès à la TV haut débit. " En flux, l'ADSL constitue désormais le principal vecteur de croissance de la télévision payante " a ajouté Champsaur.

Par ailleurs, le gouvernement espère le déploiement de la fibre optique dans quatre millions de foyers d'ici 2012. Free qui a annoncé récemment un plan d'un milliard d'euros d'investissements pendant six ans et le rachat de Citéfibre, firme spécialisée dans cette technologie, Alice ayant déclaré investir massivement dans le secteur sans oublier France Telecom, Neuf Cegetel et les autres, ces acteurs espèrent tous tirer leurs épingles du jeu.

La France comptait fin juin environ 11 millions d'abonnements à Internet.