Arcep D'après Paul Champsaur, l'Etat doit prendre ses dispositions concernant les travaux relevant du génie civil qui représentent pas moins de la moitié du coût du développement de la fibre optique; 1 000 euros sur un montant total de 2 000 euros par abonné à Paris.

" Les dispositifs actuels ne sont pas suffisants. Nous aurons des textes à proposer au lendemain des élections. Il faut un décret permettant de donner aux collectivités locales un pouvoir accru pour forcer la mutualisation. ", a-t-il déclaré vendredi lors d'une conférence de presse relayée par nos confrères de l'AFP.

Fibre optique1 small Parmi les actions des pouvoirs publics, il relèverait de ses compétences d'obliger le fournisseur d'accès voulant créer son réseau de fibre optique à l'ouvrir à ses concurrents.

De même, lors de travaux publics du génie civil, il faudra que les services compétents installent automatiquement de la fibre optique pour éviter de nouveaux travaux onéreux par la suite.

Selon les suggestions de Champsaur, ce sera donc aux collectivités locales de réaliser ces travaux, d'autant plus si elles se trouvent dans des régions isolées qui ne doivent pas être les laissées pour compte du très haut débit proposé par la fibre optique, puisque les FAI délaisseront ces zones éloignées peu voire pas rentables rapidement.

" La mobilisation des réseaux existants ne suffira pas: il faut aller au-delà ", a assuré le président de l'ARCEP. Pour cela, un groupe de travail va être créé d'ici fin 2006, afin d'assurer notamment la bonne entente entre plusieurs opérateurs fournissant le même immeuble, " nous allons lancer avant la fin de l'année un groupe de travail avec les opérateurs sur les modalités de partage des réseaux " a t-il ajouté. A suivre.