Coentreprise de Airbus et Safran créée en 2014, ArianeGroup est en charge de la conception et de la production des lanceurs européens Ariane et Vega. Sa filiale Arianespace se charge pour sa part de la commercialisation et de l'exploitation des lanceurs. ArianeGroup produit également des missiles balistiques.

D'ici à 2022, ArianeGroup va supprimer 2300 postes sur un total actuel de 9000 en France et en Allemagne. Une réduction d'effectif avec pour objectif d'éviter un plan social via le non-remplacement de départs. Un plan de compétitivité va concerner tous les secteurs d'activité du groupe.

Selon l'AFP, la direction d'ArianeGroup a notamment évoqué la forte concurrence de sociétés américaines dans l'aérospatiale pour lesquelles l'activité bénéficie du soutien d'un " volume important de commandes institutionnelles. " On pense notamment à SpaceX, parmi d'autres.

Ariane 6

Pour Ariane 6, dont le premier vol est prévu pour 2020, Stéphane Israël, le patron d'Arianespace, avait déjà fait part d'inquiétudes concernant le remplissage du carnet de commandes, y compris avec des contrats institutionnels.

Actuellement, Ariane 6 - qui a récemment décroché son premier contrat commercial avec Eutelsat Communications - n'a que trois missions institutionnelles au programme : deux lancements pour la constellation Galileo et le lancement du satellite d'observation militaire CSO-3.

ArianeGroup déplore tout simplement une absence de préférence européenne pour les lancements institutionnels.