navigateurs-201003-1 Après Net Applications, c'est AT Internet Institute qui s'occupe de faire le point sur la popularité supposée auprès des internautes des navigateurs Web. Un focus sur l'Europe mais un même constat pour Internet Explorer : la chute. À moins de 60 % de part de marché au niveau mondial, IE se retrouve également aussi sous cette barre en Europe en termes de part de visites sur un panel de 17 011 sites Web. C'était du reste déjà le cas depuis décembre 2009.

La moyenne européenne d'Internet Explorer est ainsi évaluée à 57,1 % en mars 2010, soit une chute de plus de 7,5 points en un an. Point intéressant, AT Internet Institute estime qu'il n'y pas eu d'effet Ballot Screen dans la chute d'Internet Explorer qui s'est poursuivie à un rythme déjà en place. Cet écran multichoix pour le navigateur Web est diffusé auprès des utilisateurs Windows depuis le mois de mars et fait suite à une plainte déposée auprès de la Commission européenne par Opera Software.

Malheureusement pour l'instigateur de la plainte, AT Internet Institute est tout aussi sceptique quant au bienfait du Ballot Screen pour Opera qui affiche une stabilité avec 2,2 % en Europe. L'institut n'a toutefois qu'un recul très limité sur le Ballot Screen puisque les chiffres annoncés datent de mars 2010 et la diffusion de l'écran a été progressive en Europe au cours de ce même mois.

De stabilité, il est aussi question pour Firefox dont la part de visites n'a que peu évolué depuis décembre 2009 pour atteindre 29,6 % en mars. De même pour Safari qui affiche 5,2 % et perd sa troisième place européenne. Si pour ces concurrents d'IE, il faut parler de stabilité, c'est que forcément la chute d'IE profite à Google Chrome qui s'octroie de peu la troisième place avec 5,3 %.

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" Google Chrome profite d'une large campagne de promotion et franchit les 5 % en part de visites avec un gain de près de 4 points en un an ", commente AT Internet Institute. Une large campagne de promotion, certes, mais après tout avec l'omniprésence de Google sur le Web, on peut se dire que plus de 5 % ce n'est pas forcément si extraordinaire que cela.

Un frein à la progression de Google Chrome pourrait bien être cette même omniprésence et ce côté Big Brother qui colle à la peau de Google. Et attention, par petites touches Microsoft tente d'exploiter cette mauvaise image en pointant par exemple du doigt l'Omnibox de Chrome qui serait trop bavarde avec les serveurs Google.