ATI présente les nouveaux produits qu'il commercialisera d'ici la fin de l'année.

Dans la guerre que se livrent les deux principaux fabricants mondiaux de cartes et processeurs graphiques, le Canadien ATI (Array Technology Incorporated) prend les devants face à l'Américain Nvidia, en dévoilant les nouveautés qui peupleront sa gamme 2006.

Commençons par le processeur graphique RV560, doté de huit ROP (Remote Operating Processes), et capable d'afficher huit pixels par cycle, soit le double de ce que propose actuellement le X1600 (également connu sous le matricule RV350). Il emportera aussi 24 ALU (Arithmetical Logical Units) Pixel Shader et quatre Vertex Shaders. Inflation identique pour les TMU (Texture Memory Units), qui voient elles aussi leur nombre doubler.

Plus haut en gamme encore, le futur RV570, qui comprendra douze ROP (!), sera capable d'afficher douze unités graphiques (pixels/texture/cycle), et offrira non seulement 36 ALU Pixel Shaders, mais également six Vertex Shaders. Les vitesses d'horloge de ces deux processeurs ne sont pas encore clairement définies, mais des rumeurs concernant des valeurs comprises entre 650 et 700MHz circulent.

La nouvelle gamme ATI devrait débuter avec un modèle dénommé X1700, dans la suite logique de ce que l'on connaît actuellement. Il devrait se décliner en trois versions (X1700XL, X1700XT et X1700Pro), à moins que la firme de Markham, Ontario, décide de lui apposer des patronymes distincts, pour des raisons commerciales.

Dans le même temps se profile le lancement de la future carte X1900XL, qui devrait succéder à la X1800XL. Dans les deux cas, on retrouve 16 ROP, 48 ALU Pixel Shaders et 8 Vertex Shaders, pour une vitesse d'horloge comprise, dans le cas du nouveau modèle, entre 600 et 695MHz (de 500 à 560MHz actuellement). La mémoire sera fournie par Samsung et Infineon, sous la forme de modules GDDR-3 (Graphics Dual Data Rate de 3ème génération).

Les prix de ces bijoux ne sont bien sûr pas encore fixés, mais là encore, ATI devrait marquer son grand concurrent californien à la culotte, et contenir ses tarifs en deça de la barre symbolique des 300 dollars US. On parle ici du prix des processeurs seuls, car les nouveaux chipsets promettent, au vu de leurs faibles tolérances de fabrication, d'être plutôt onéreux à produire.


Source : The Inquirer