Le groupe industriel français Atos est particulièrement actif dans le domaine du calcul quantique. Il a notamment développé un simulateur quantique ou émulateur de bits quantiques - les fameux qubits - baptisé Quantum Learning Machine (QLM).

Avec Atos QLM, qui est de la taille d'un serveur d'entreprise à base Intel, le but est de permettre aux chercheurs de " développer et tester dès à présent les applications et algorithmes quantiques de l'ordinateur de demain. "

La plateforme comprend un environnement dédié et utilise un langage de programmation quantique universel. Il est possible de simuler jusqu'à 41 qubits.

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Selon une information de LeMagIT, Atos va lancer un accélérateur quantique en 2023. Il a pour ambition d'être commercialisé et complémentaire à un supercalculateur. Ce projet d'accélérateur quantique avec de véritables QPU (Quantum Processor Units) était connu et pourra être associé à la plateforme QLM.

L'accélérateur quantique est dit de type Noisy Intermediate-Scale Quantum (NISQ). Ce sont des systèmes capables d'afficher 50 à 100 qubits. Atos va faire appel à plusieurs partenaires. Il s'agirait dans un premier temps de s'appuyer sur la technique des ions piégés, puis sur la supraconductivité.

" Atos dit avoir l'expertise pour découper un problème en une première partie exécutable sur un supercalculateur classique et une seconde, minime, dévolue à un système quantique doté de peu de qubits ", écrit LeMagIT.