A l'occasion du scandale Volkswagen, il était apparu que différents véhicules de la marque, mais aussi des marques qu'elle supervise, étaient dotés d'un logiciel permettant de réduire les émission de gaz polluants NOx lors des tests d'homologation.

La marque Audi était concernée pour quelques modèles mais le constructeur semblait se trouver à la périphérie du phénomène mis au jour aux Etats-Unis et qui s'est révélé d'ampleur mondiale. Mais selon le Bild am Sonntag, le CARB (California Air Resources Board) aurait découvert un autre logiciel truqueur dans un véhicule Audi à transmission automatique l'été dernier.

Selon le journal allemand, ce logiciel permettrait lui aussi de déterminer si le véhicule fait l'objet d'un test anti-pollution et de modifier à la baisse les émissions de dioxyde de carbone par rapport à une situation normale. Si le volant est tourné de 15 degrés dans un sens ou l'autre, le logiciel se désactive.

Audi aurait cessé d'utiliser ce logiciel en mai 2016, juste avant que le CARB ne le découvre sur un modèle plus ancien. Plusieurs ingénieurs en lien avec ce mystérieux logiciel auraient été mis à pied depuis. Ni le constructeur ni le régulateur n'ont encore commenté le sujet, note Reuters.

Lors de la publication de son rapport fin juillet, la commission Royal avait indiqué n'avoir pas détecté de logiciels truqueurs chez d'autres marques que Volkswagen mais n'avait pas écarté l'hypothèse de leur présence chez d'autres constructeurs, faute d'avoir eu accès à l'ensemble des systèmes de bord des véhicules.

Source : Reuters