La Loi Macron devrait permettre de moderniser la profession du secteur de l'apprentissage à la conduite, notamment au travers de la souplesse offerte désormais aux auto-écoles en ligne.

Lancées depuis quelques années déjà, les auto-écoles en ligne devraient véritablement passer la seconde dans les mois à venir et concentrer toujours plus de clients, grâce à des mécaniques répondant davantage aux besoins et disponibilités des candidats.

L'auto-école 2.0 profite ainsi de la loi Macron qui met au même niveau les candidats libres à l'examen du permis de conduire et ceux présentés par une auto-école classique. Un petit changement qui parait anodin, et qui pourtant devrait favoriser les formations en ligne.

Auto-école.net

Les premiers à bénéficier de ce changement seront les candidats qui devraient majoritairement se tourner vers les auto-écoles en ligne qui proposent des tarifs plus qu'attractifs : moins de 700 euros pour 20 heures de conduite contre 1200 à 1600 dans une auto-école traditionnelle. Des couts révisés à la baisse du fait d'absence de locaux à payer.

Les auto-écoles 2.0 fonctionnent avec des moniteurs indépendants, qui sont sollicités en fonction de la région et de la progression des élèves abonnés aux services en ligne. Passé une formation à l'épreuve du code distillée sur Internet et une validation de ce dernier au cours de l'examen classique, les élèves sont renvoyés vers un moniteur attitré travaillant en freelance. En résulte plus de souplesse dans les horaires proposés, une rémunération du moniteur à la prestation qui permet de s'adapter aux besoins et un tarif à l'heure facturée en moyenne 35 euros, soit 20 % moins cher que dans une auto-école traditionnelle.

Ce que change la Loi Macron, c'est qu'une fois le candidat prêt à passer l'examen, ce dernier peut se présenter comme n'importe quel autre prétendant, qu'il provienne ou non d'une auto-école traditionnelle. Il n'y a dons plus de questions de places réservées, de quotas par résultats...

Gare toutefois aux promesses d'un permis en poche en un temps record : si la formation peut être proposée en accéléré, il faut compter entre 1 et 3 mois selon les régions pour passer l'examen final.