Il y a plusieurs mois, les sénateurs américains avaient demandé à Apple, Google et RIM d’interdire les avertisseurs de radars sur leurs plates-formes d’applications mobiles respectives.
Apple et RIM ont depuis répondu favorablement à la demande en n’autorisant plus à présent l’ajout de nouvelles applications antiradars sur l'App Store et la BlackBerry App World. Google n’a quant à lui toujours pas indiqué ce qu’il comptait faire et continue d'accepter les nouvelles applications antiradars sur l'Android Market.
Reste donc à voir si Google suivra le mouvement et à connaître le sort qui sera réservé aux applications qui sont déjà présentes sur les différentes plates-formes. Pour le moment, elles apparaissent toujours au catalogue. Mais après ?
La nouvelle tombe en tout cas à pic pour le gouvernement français qui, rappelons-le, entend réduire la signalisation des radars en enlevant les panneaux qui les précèdent et en interdisant tout dispositif indiquant leur présence. Le but est de ne plus inciter les conducteurs à adapter leur vitesse en fonction des radars, mais à respecter les limitations de vitesse en vigueur, afin de réduire le nombre de morts sur la route.
