avion En fin de semaine dernière, la commissaire européenne chargée de la protection des consommateurs a frappé fort du poing sur la table afin de mettre les compagnies aériennes et voyagistes en face de leurs responsabilités. Rapport à l’appui, Meglena Kuneva a déclaré qu’il était inacceptable qu’un consommateur sur trois souhaitant réserver un billet d’avion sur Internet, soit escroqué, induit en erreur ou désorienté. Ces vertes critiques ont trouvé écho du côté de l’UFC-Que Choisir.

L’association de consommateurs a en effet bu du petit lait, soulignant dans un communiqué publié ce jour que ce n’est pas la première fois que pareilles remontrances sont adressées avec par le passé, un certain succès, car c’est bien sous la menace que les compagnies aériennes se montrent les plus promptes à réagir.


Donnez-nous des noms !
L’UFC-Que Choisir salue la position de la Commission européenne qui " évaluera la nécessité de mesures supplémentaires " en fonction de l’évolution de la situation mais regrette toutefois que la législation l’ait empêchée d’aller encore plus loin. " Pour des raisons juridiques, Bruxelles refuse de divulguer le nom des sites épinglés. (…) Seule la divulgation de ces informations permettrait aux passagers de jouer pleinement leur rôle d’arbitre sur le marché en se détournant de ces sites. "

L’association qui est membre du Beuc, le Bureau européen des consommateurs, réclame donc avec ce dernier, que la liste des contrevenants soit rendue publique. Une initiative prise par les autorités norvégiennes et suédoises pour les sites relevant de leur compétence.