La biométrie telle qu'on la connaît aujourd'hui a atteint un stade de développement qui lui permet d'être utilisée avec un taux d'erreurs quasi nul. Mais les possibilités restent encore nombreuses, et d'autres applications sont aujourd'hui développées pour généraliser son usage.


La reconnaissance du visage, aujourd'hui fixe, demain en mouvement
De nombreuses technologies de reconnaissance biométrique sont aujourd'hui au point, c'est le cas par exemple pour les yeux, la voix, les empreintes digitales, ou même le visage en entier. Mais pour que le système puisse fonctionner, le sujet analysé Biometrie contour main doit absolument ne pas bouger, sous peine d'échec de la reconnaissance. Les applications existent, mais elles restent donc limitées et lentes.

C'est donc dans l'optique d'accélérer et de facilliter l'utilisation des technologies biométriques que la PITO ( Police Information Technology Organisation, organisation des technologies de l'information pour la police ) a pour projet de créer un système de reconnaissance faciale de personnes en mouvement. La difficulté se situe principalement dans l'absence de repères fixes pour le logiciel de reconnaissance, qui doit alors deviner de lui même où se trouve le visage, comment il est orienté, etc...


De nombreuses possibilités d'utilisation
Ce nouveau système de biométrie sera couplé avec d'autres systèmes déjà existants. Ainsi, la base de données " Find " contient actuellement les données sur l'ensemble des criminels du Royaume Uni, dont leur visage. Il sera ainsi facile d'identifier des individus potentiellement dangereux, et donc d'assurer une certaine prévention de la sécurité.

Un autre maillon du système sera la base de données " Ident1 ", qui remplacera l'actuelle base de données des empreintes digitales. Cette nouvelle version ne stockera plus uniquement des empreintes " normalisées " mais dans plusieurs positions différentes afin d'augmenter encore le taux de reconnaissance, il est en effet aujourd'hui difficile de reconnaître l'empreinte d'un doigt présentant un pli résultant d'un appui sur le doigt (lorsque l'on soulève un objet lourd par exemple).

Ce système devrait, après avoir été testé, être mis en place au cours de l'été 2007 dans le métro de Londres, puis courant 2008 dans le tunnel sous la Manche, lieux de passage de nombreux clandestins, qui pourront ainsi être attendus à la sortie du tunnel s'ils font l'objet d'une interdiction du territoire. La sécurité intérieure qui a parfois fait défaut dans de nombreuses villes du monde pourra ainsi être grandement améliorée, et ce pour le bénéfice de tous.