Invité hier de BFMTV et BFM Business, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a été interrogé sur le Black Friday à la fin du mois. En période de confinement, la tenue de cet événement commercial essentiellement en ligne fait notamment l'objet de critiques de la part de représentants de petits commerces.

Dans une tribune dans le Journal du Dimanche, quatre fédérations de commerçants ont demandé au gouvernement d'agir pour l'interdiction immédiate de l'édition 2020 du Black Friday qui débute le 27 novembre.

Bruno Le Maire a souligné que le Black Friday est " une opération promotionnelle d'ordre privé " et qu'il n'a " pas la possibilité de l'interdire. " Il invite au dialogue entre les distributeurs et les commerçants pour savoir " quelles solutions ils veulent apporter sur le Black Friday. "


Une action seulement pour les soldes

Le ministre a précisé que la seule responsabilité de l'État est pour les soldes, et pour lesquelles des consultations vont être ouvertes la semaine prochaine afin de déterminer ce que souhaitent les commerçants pour les soldes de janvier. Le cas échéant, les dates des soldes pourront être modifiées.

Dans l'incapacité d'organiser le Black Friday dans les boutiques physiques, les fédérations de commerçants avaient en outre demandé au gouvernement de restreindre sans délai la vente en ligne aux seuls produits de première nécessité.

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En insistant sur le fait que le Black Friday est une opération promotionnelle d'ordre privé et que la seule responsabilité de l'État sont les soldes, Bruno Le Maire répond également à des parlementaires qui veulent une interdiction sur le fondement d'une pratique commerciale trompeuse.