Décidément, le torchon brûle entre Google et certaines firmes allemandes. Cette fois, c’est la branche germanique du fabricant japonais Ricoh qui est dans le collimateur du moteur de recherche américain.

Nous vous avons déjà conté les mésaventures dont le site allemand du constructeur automobile BMW avait récemment été "victime" dans son référencement auprès du moteur de recherche Google. Ce dernier accusait la marque bavaroise d’avoir usé de redirections sauvages pour détourner vers son site officiel certaines recherches concernant des voitures d’occasion de sa marque.

La technique employée, dénommée “cloaking” en anglais, et que l’on peut traduire par une volonté de masquer quelque chose, permet de tromper les têtes chercheuses des moteurs de recherche en leur donnant d'un site une physionomie différente de celle qui sera effectivement affichée à l’internaute moyen. Evidemment, un simple examen en conditions réelles permet de déceler la supercherie, mais lorsqu’on connaît ( d’ailleurs on ne le connaît pas ! ) le nombre de sites référencés par Google, on imagine qu’à moins d’une dénonciation ou d’un énorme coup de chance, les possibilités d’une détection de ce genre de pratique sont infinitésimales. C’est pourtant ce genre de pierre qui a atterri dans le jardin de BMW hier, et aujourd’hui c’est la filiale allemande de la firme nippone Ricoh qui en fait les frais.

Dans les deux cas, le “cloaking” est formellement interdit par la charte que signent les sociétés qui font référencer leur site sur Google, puisqu’il leur permet d’augmenter de manière artificielle leur fréquentation.

Gageons que d’autres exemples vont prochainement fleurir...

Source : InformationWeek