Logo neuf cegetel L'opération annoncée ici hier s'accompagne d'une augmentation de capital portant sur un maximum de 11,25 millions de titres, ce qui constitue 18,5% du capital du FAI (20,5% en cas d'exercice de l'option de surallocation), comme l'avait prévu le président du groupe.


Un marché particulier
L'opération porte principalement sur des titres existants déjà, l'objectif étant de laisser l'actionnaire principal, Suez, qui se défaussera de ses 11,8%. D'autres fonds d'investissement présents dans le capital devraient aussi en profiter pour réduire leurs participations.

C'est ici que ça devient intéressant pour nous fans de technologie et dépendant des FAI pour avoir notre dose journalière (d'info) car Neuf Télécom serait valorisé 4,1 milliards d'euros sur la base du milieu de fourchette de prix, et jusqu'à 4,45 milliards sur la base du haut de la fourchette, ce qui serait nettement supérieur à ce que son concurrent Iliad (3,3 milliards d'euros) et donc Free, avait eu.


Cession de titres
Louis-Dreyfus Technologies SAS cédera à SFR 5.086.208 millions de titres au prix de l'offre dans le cadre de l'opération, ce qui permettra à la filiale mobile de Vivendi de maintenir sa participation au niveau de 40,6%, tandis que celle de Louis Dreyfus passera à 29,6%.

Les conflits d'intérêts potentiels des deux groupes ainsi que les relations entre Neuf Cegetel et SFR constituent une des principales incertitudes concernant l'évolution de l'opérateur car le premier entend développer ses activités dans le mobile et le second pénétrer le marché de la téléphonie fixe, qui sont tous deux des marchés très actifs en France.

Pour 2007, Neuf Cegetel vise une croissance à deux chiffres de son activité grand public et de 5% à 10% pour son pôle entreprises.