D'après le quotidien britannique, des inquiétudes naissent à Bruxelles du fait que la firme de Redmond prévoit probablement d'intégrer des logiciels de reconnaissance vocale et de chiffrement dans Windows Vista. Ces nouveaux soucis sont basés sur des plaintes de la part de petits éditeurs européens qui voient d'un mauvais oeil l'idée que Microsoft puisse marcher sur leurs plates-bandes avec l'arrivée de ces nouvelles fonctionnalités.
Vista, qui doit arriver au début 2007, est d'ores et déjà au centre de questions antitrust à Bruxelles. Les commissaires estiment en effet que cet OS ( Operating System ) va encore une fois obliger la Commission Européenne à une bataille juridique sur fond de concurrence déloyale, de monopole et d'abus de position dominante, comme lors de la première condamnation en mars 2004 à une amende de près de 500 millions d'euros.
Même si Microsoft a indiqué hier que les logiciels de reconnaissance vocale et de chiffrement ne seront intégrés que dans les versions premium de Windows Vista, on comprend aisément la perplexité voire la méfiance des éditeurs de logiciels similaires. Pour le moment, la Commission rend publiques certaines de ses inquiétudes mais aucune injonction directe n'a encore été formulée.
Depuis plusieurs semaines, Microsoft et Bruxelles jouent à un chassé croisé médiatique; début septembre la firme de Redmond déclarait que si nouveau retard il y avait dans la livraison de Windows Vista, ce serait la faute à l'Europe, lui demandant expressément de définir ses exigences, lui faisant même comprendre que Vista générerait des emplois dans nos contrées, mais Neelie Kroes s'est quelque peu fâchée niant une " campagne organisée " contre l'éditeur.
Ajoutez à cela de grands groupes comme Symantec et Adobe exprimant leurs mécontentements et vous comprendrez les récents propos de George Samunek, président de McAfee, éditeur de solutions de sécurité, lui aussi inquiet mais ( trop ' ) lucide :
" Microsoft est complètement irréaliste s'il pense que les pirates informatiques ne crackeront pas le kernel de Windows Vista, en en bloquant l'accès aux éditeurs de solutions de sécurité. En fait, ils l'ont déjà cracké. "
Vista, qui doit arriver au début 2007, est d'ores et déjà au centre de questions antitrust à Bruxelles. Les commissaires estiment en effet que cet OS ( Operating System ) va encore une fois obliger la Commission Européenne à une bataille juridique sur fond de concurrence déloyale, de monopole et d'abus de position dominante, comme lors de la première condamnation en mars 2004 à une amende de près de 500 millions d'euros.
Même si Microsoft a indiqué hier que les logiciels de reconnaissance vocale et de chiffrement ne seront intégrés que dans les versions premium de Windows Vista, on comprend aisément la perplexité voire la méfiance des éditeurs de logiciels similaires. Pour le moment, la Commission rend publiques certaines de ses inquiétudes mais aucune injonction directe n'a encore été formulée.
Depuis plusieurs semaines, Microsoft et Bruxelles jouent à un chassé croisé médiatique; début septembre la firme de Redmond déclarait que si nouveau retard il y avait dans la livraison de Windows Vista, ce serait la faute à l'Europe, lui demandant expressément de définir ses exigences, lui faisant même comprendre que Vista générerait des emplois dans nos contrées, mais Neelie Kroes s'est quelque peu fâchée niant une " campagne organisée " contre l'éditeur.
Ajoutez à cela de grands groupes comme Symantec et Adobe exprimant leurs mécontentements et vous comprendrez les récents propos de George Samunek, président de McAfee, éditeur de solutions de sécurité, lui aussi inquiet mais ( trop ' ) lucide :
" Microsoft est complètement irréaliste s'il pense que les pirates informatiques ne crackeront pas le kernel de Windows Vista, en en bloquant l'accès aux éditeurs de solutions de sécurité. En fait, ils l'ont déjà cracké. "
