Au début du mois de février, nous vous parlions d'une demande de nouveau report pour Microsoft au sujet du conflit qui l'oppose à Bruxelles. Réponse hier de la Commission Européenne.

Microsoft europe En théorie, Microsoft a jusqu'au 15 février pour satisfaire les exigences de l' Union Européenne et montrer sa bonne volonté en ce qui concerne l' interopérabilité de ses logiciels avec ses concurrents.

Le 2 février, après plusieurs tractations, Microsoft annonçait :

" Il serait judicieux d'accorder à Microsoft une nouvelle prolongation des délais pour pouvoir préparer sa défense car Microsoft devrait avoir accès à des documents manquants en temps en en heure pour formuler sa réponse. "

Plutôt osé de demander à l' UE des documents manquants lorsque l'on sait que c'est justement Bruxelles qui réclame une documentation approfondie au sujet du code-source déjà fourni par Microsoft.

Toujours est-il que cette demande de nouveau délai proposée par la firme de Redmond s'est vu déboutée par la Commission Européenne. Elle a également refusé l'accès à certaines correspondances que Microsoft juge nécessaire pour sa défense.

Dans ces conditions, l'échéance de l' amende des 2 millions de dollars journaliers que Microsoft encoure, approche à grands pas. Jonathan Todd, porte-parole de la Commission, explique :

" Nous avons confirmé la date limite du 15 février, prenant pour principe que près de huit semaines doivent suffire à Microsoft pour répondre à un communiqué des griefs comparativement bref. "

Il a également ajouté que Microsoft n'aurait pas droit aux correspondances entre les experts techniques, un panel de surveillance et la Commission. D'autres correspondances de parties tierces ayant, elles, renoncé à leur droit de confidentialité, pourront être soumises au géant des logiciels, si il en fait la demande.
Source : Reuters