Une récente étude du célèbre BSA ( Business Software Alliance ) nous dévoile les chiffres du piratage de logiciels en 2005 2004. Oui, ce sont bien les chiffres de l'année 2004. Mais les résultats reflètent tout de même les tendances actuelles du phénomène.

Logo bsa Le piratage de logiciel doit être aussi vieux que le logiciel lui-même. La BSA a justement pour mission de surveiller cette pratique surtout du côté des entreprises qui sont encore nombreuses à recourir à la copie de leurs outils de production. Une campagne de prévention a même été mise en place il y a quelques années. Les résultats sont-ils à la hauteur des actions engagées ' Pas vraiment. En France, le piratage est encore considéré par une bonne partie de leurs auteurs comme une pratique " naturelle ". Cette étude n'avait pas pour seul objectif d'apporter des solutions, mais également de mettre au jour l'ampleur du phénomène.

Cette seconde étude annuelle BSA/IDC sur le piratage de logiciels couvre 87 pays et porte sur les applications professionnelles, les systèmes d’exploitation, les logiciels grand public et les logiciels produits par des éditeurs locaux. Par rapport à 2003, le taux de piratage a un peu baissé mais représente quand même quelques 35 % des logiciels dans le monde, soit une perte pour les éditeurs estimée à environ 33 milliards de dollars.

Tableau bsa

Ce que révèle également cette étude, c'est que si le taux de piratage baissait, il génèrerait autant de créations d'emplois dans le secteur informatique. En France, un recul de 10 % du piratage correspondrait à une croissance de 36 % au lieu des 27 % prévus.

Rappelons qu'en avril 2004, l'Union européenne a adopté une directive relative aux mesures et procédures visant à assurer le respect des droits de propriété intellectuelle. Ce texte fixe les outils et les règles à utiliser par les États membres pour protéger et soutenir leurs industries. Il devrait rentrer en application en avril 2006.

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Lire la synthèse de cette étude de la BSA ( PDF ).

Source : BSA