Si le nom de Buzz Aldrin ne vous dit rien, c’est que l’histoire ne s’attarde généralement pas sur les deuxièmes places. Buzz est ainsi le second homme à avoir posé le pied sur la Lune le 21 juillet 1969, emboitant le pas de Neil Armstrong.

nasa lune 1  C’est donc d’expérience que l’ex-astronaute s’est exprimé dans le New York Times et largement partagé son approche des prochaines missions spatiales.

Pour Buzz Aldrin, les prochaines missions spatiales auront besoin d’une base au-delà de l’ISS pour servir de point de départ. Ainsi, un point relais doit être établi sur la Lune sous la forme d’une installation baptisée ILDC (International Lunar Development Corporation).

Au même titre que l’ISS, cette base permettrait d’accueillir des scientifiques du monde entier (y compris de l’Inde et de la Chine). « J’en appelle à l’effort international d’utiliser la lune pour les explorations plus lointaines. Il s’agirait d’un partenariat qui impliquerait des entreprises commerciales et nationales bâties sur l’héritage d’Apollo. »

Si le projet parait ambitieux, il n’est pas grand-chose face aux espoirs tournés vers Mars. Buzz Aldrin pense ainsi que le véritable futur de l’humanité consistera à éviter l’extinction de notre espèce en colonisant une autre planète. En fait, l’ex-astronaute pense que la situation est tellement urgente qu’il faudrait débuter la création d’une installation sur Mars dans les 25 ans à venir.

« Les ressources américaines seraient utilisées à meilleur escient si elles visaient l’établissement d’une présence humaine sur Mars. J’envisage un plan global qui pourrait permettre une occupation permanente de l’homme sur Mars dans les 25 prochaines années. Pour ce faire, l’ISS pourrait servir de banc d’essai à l’assistance vitale de longue durée et aux technologies capables de transporter de façon fiable, sécuritaire et régulière des équipages vers les rivages éloignés de Mars. »

mars-one-base_280x186  Buzz Aldrin évoque aussi un système de navettes spécialement dédiées à la réalisation d’allers et retours entre la Terre et Mars.

Malheureusement, avant d’espérer voir des navettes multiplier les allers et retours vers Mars, il faudra déjà réussir à en envoyer une, et quand bien même, les radiations pendant le trajet pourraient limiter tout intérêt d’une colonisation sur Mars.

On peut toutefois saluer l’optimisme de Buzz Aldrin. S’il est une personnalité qui peut pousser les gouvernements à accélérer l’exploration martienne, il est certainement le meilleur candidat.

Source : Dvice