Mont-Blanc La canicule a touché une bonne partie de la France la semaine dernière, avec des pointes de températures soutenues rarement vues dans certaines régions. Si la bascule est en train de se réaliser vers des températures plus fraîches, le plus haut sommet d'Europe a connu une bouffée de chaleur en début de semaine.

Ce lundi, l'isotherme zéro degré, qui marque la forntière entre températures positives et négatives, s'est positionnée très haut dans l'atmosphère, à 4500 mètres, soit à quelques encâblures du sommet du Mont-Blanc (4810 mètres), ce qui ne s'était pas vu depuis la canicule de 2003.

Cet effet a de lourdes conséquences sur la fonte des neiges sommitales et sur le recul important des glaciers, phénomènes accentués par l'hiver doux. Christian Vicent, chercheur au CNRS et cité par Le Figaro, explique ainsi que les glaciers perdaient jusqu'à 10 cm d'épaisseur par jour entre 2500 et 2700 mètres d'altitude, contre 3 cm quotidiens pendant un mois de juillet normal.

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Source : Le Figaro