Capcom Nous avons appris, en même temps que la publication des résultats financiers du premier semestre de l'exercice 2006/2007 pour Capcom que l'éditeur développeur japonais avait mis fin au contrat qui le liait avec THQ quant à la distribution de ses jeux dans les zones lointaines que sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande, pour des raisons inconnues.


Nouveau compagnon de distribution
C'est donc Activision (dont divers jeux sont annoncés ici et ) qui a pris la succession de THQ, et Hiroshi Tobisawa, le président de Capcom USA se réjouit publiquement de pouvoir travailler avec l'éditeur américain. Les premiers titres pris en charge par Activision seront Lost Planet, Okami (du défunt studio Clover, fermé par Capcom il y a peu) et God Hand. En France, pas de changements, avec Electronic Arts et Nobilis qui continuent à distribuer le catalogue de jeux Capcom.


Résultats financiers en baisse
Capcom a publié récemment ses résultats financiers et conclu la période sus-nommée sur un bénéfice net de 1,9 milliard de yens (12,5 millions d'euros), en recul par rapport aux 3,1 milliards dégagés l'année précédente (20,6 millions d'euros).

Le chiffre d'affaires global passe par contre lui de 27,8 milliards à 29,1 milliards de yens (192,6 millions d'euros) sur le semestre. Des résultats légèrement supérieurs aux estimations de l'éditeur, puisque celui-ci tablait sur 25,6 milliards de CA et 750 millions de bénéfice net. Ces chiffres sont expliqués par les succès  inattendus des jeux comme Dead Rising ou Monster Hunter Freedom 2.

Dead Rising (oui vous savez, ce jeu où il s'agit avant tout de dégommer du zombie à coups de clubs de golf ou de pots de fleur géants) a totalisé 930.000 ventes dans le monde en deux mois, dont 560.000 unités rien que pour les Etats-Unis, et 320.000 pour la version européenne, sortie un mois plus tard.

Le succès sur le marché national (Japon) de Devil Kings 2, avec 300.000 unités vendues (soit le double du premier) tend à prouver qu'il y a une clientèle pour ce nouveau beat'em all intense, ce qui explique le développement d'une suite déjà en préparation pour la PS2 et la Wii.

Pas encore sorti en Europe, O-Kami a fait moins de 300.000 ventes dans le monde, respectivement 150.000 au Japon et 140.000 aux Etats-Unis, mais remporte l'adhésion de tous les grands organes des médias spécialisés. L'éditeur, qui a mis fin à l'aventure du studio responsable du développement de ce jeu, explique que la fermeture de Clover Studio et l'annulation de projets en développement a entraîné des pertes estimées à 365 millions de yens (2,4 millions d'euros).

Espérons que tout ceci n'aura pas trop de conséquences concernant le développement de jeux aussi bons pour les années à venir.