Toshiba et SanDisk mettent en commun 600 milliards de yens (4,1 milliards d'euros) pour construire une nouvelle mémoire flash qui sera vendue au Japon pour mieux concurrencer son rival Samsung Electronics.

Les quotidiens Asahi et Sankei ont rapporté vendredi que les deux compagnies construiront une usine commune pour élaborer cette nouvelle carte, elle se situera dans le nord du Japon et le démarrage de cette dernière devrait être pendant l'année fiscale 2008-2009.

Toshiba, actuellement le numéro 2 mondial des constructeurs de cartes flash après Samsung, a annoncé en mai qu'il a planifié la construction de sa cinquième usine pour satisfaire la croissance rapide de la demande. Un porte-parole de la compagnie a annoncé vendredi qu'aucun détail concernant sa cinquième usine n'avait été précisé.

Le bilan de Toshiba pour la mois de mai inclus l'augmentation de ses dépenses de 80% pour atteindre $18 milliards (14 milliards d'euros) dans trois ans, dont la moitié a été affectée à son département mémoire flash.

La compagnie envisage de doubler sa capacité de production de cartes flash en 2008-2009. L'iSuppli prévoit que le marché global des cartes flash va augmenter de 140% pour atteindre $26,1 milliards (20,2 milliards d'euros) en 2009.

Les cartes mémoires sont couramment utilisées dans les appareils-photo numériques, les téléphones portables ou autres lecteurs MP3 car les données ne disparaissent pas lors d'une mise hors tension, et aussi pour leur bonne résistance aux chocs et vibrations.

Toshiba et SanDisk ont annoncé en avril qu'ils voudraient construire une nouvelle plaque mince semi-conductrice de 300mm dans l'usine de Yokkaichi située au Japon occidental, et cela suite à l'annonce de février qui disait qu'ils augmenteraient la capacité de traitement de leur unité de production de puces équipant les cartes flash.

Pour la cinquième usine située à Iwate, Toshiba fournira les bâtiments, alors que les deux compagnies achèteront conjointement les équipements de fabrication.