Nous vous en parlions, il y a peu, dans un article précédent. Afin de pénétrer le marché chinois, Google avait dû se plier au petit jeu de la censure exigée par le gouvernement chinois. Retour de bâton, le Congrès américain ne semble pas apprécier cette concession.
Oncle sam

Quatre des plus grosses firmes américaines : Cisco, Google, Microsoft et Yahoo ! ( rien que ça ! ) viennent d'essuyer les foudres de leur propre Congrès.

Déjà très critiqués par l'ensemble du monde de l'internet pour leur attitude conciliante envers le régime chinois et ses pratiques bien connues de musellement de l'information, c'est donc au niveau national que la riposte la plus virulente s'est faite sentir.

Les membres du congrès américain en charge de la cause des droits de l' Homme viennent en effet de condamner l'attitude désinvolte de ces quatre sociétés qui, malgré les avertissements répétés de Washington, sont coupables à leurs yeux d'avoir bafoué les principes américains de liberté de parole.

Les accusés se sont toutefois indignés de cette décision, rétorquant qu'il n'était pas de leur ressort d'infléchir la politique chinoise. Peu ému de cette décision, le co-fondateur de Microsoft, le célèbre Bill Gates, a déclaré que de toute façon il était impossible de filtrer totalement une information : " Si la population désire vraiment savoir quelque chose, cela sortira " .

Une enquête plus précise a été diligentée par le Congrès : résultats dans deux semaines. On n'imagine quand même mal nos 4 gros bonnets faire machine arrière tant le marché est juteux, quitte à s'affranchir d'une grosse amende (bien insignifiante pour eux).

Leur image est tout de même quelque peu écornée, si tant est qu'elle ne le fût pas déjà.

Le " pays de la liberté " ne transige donc pas avec la libre circulation de l'information ( du moins hors de ses frontières ).

Drapeau chine


Source : BBC NEWS