Des chercheurs se sont récemment penchés sur les effets à moyen terme de la démocratisation à venir des véhicules électriques. Il a ainsi été déterminé que le déploiement des véhicules électriques entrainerait un effet de refroidissement dans les zones urbaines.

Nissan leaf  La conclusion est logique puisque les embouteillages de véhicules thermiques amènent souvent au réchauffement de l'air ambiant par l'accumulation de véhicules stationnés au même endroit. Le coeur des villes est donc plus chaud, ce qui entraine une surconsommation du côté des climatiseurs des logements, qui eux même rejettent de l'air chaud, constituant un cercle vicieux.

Avec un air plus frais, les automobilistes et habitants devraient ne plus avoir systématiquement recours à la climatisation, ce qui implique encore moins de pollution et de consommation énergétique.

Selon des estimations, si la ville de Pékin avait bénéficié d'une bascule vers les véhicules électriques en été 2012, la ville aurait évité le rejet de 11 779 tonnes de dioxyde de carbone par jour uniquement dû à la climatisation, et 14,4 kW d'électricité consommée.

Les bienfaits du véhicule électrique ne se constateraient alors plus seulement sur route, mais aussi dans les agglomérations et les habitations qui profiteraient d'étés plus supportables. Ces recherches ne sont toutefois valables que dans les zones enclavées dans lesquelles la chaleur a beaucoup de mal à se dissiper par l'absence de courants d'air.