Le député Pierre Morel-A-L'Huissier a récemment partagé un avis tranché sur la question des drones volants, pointant du doigt la nécessité d'agir rapidement pour éviter de voir se reproduire les événements des survols de Paris ou de sites sensibles d'EDF. Son idée : imposer la détention d'un certificat de navigabilité pour tout usage de drone de loisir.

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Le parlementaire a présenté son projet de loi devant l'Assemblée nationale, loi calquée sur celle qui encadre l'usage de drones de plus de 25 Kg. Si cette mesure était adoptée, chaque utilisateur de drone devrait alors obtenir un certificat auprès du ministère chargé de l'Aviation civile. En cas d'utilisation de drone sans ce certificat, le contrevenant s'exposerait à une peine d'un an de prison et de 75 000 euros d'amende.

Il y a peu de chances que cette proposition aboutisse à l'adoption d'une loi, du moins tel qu'elle est présentée. D'une part, l'État souhaite bel et bien faire une différence entre les drones professionnels et les drones civils de petite taille, et d'autre part, cette contrainte pourrait se présenter comme un frein à une filière naissante dont profite un certain Parrot, une société française.