Une équipe de chercheurs issus de plusieurs Universités se penche depuis quelques années déjà sur la création d'un bio-ordinateur, un calculateur qui carburerait aux protéines.

L'Université Lund indique que ce type de matériel pourrait être particulièrement utile dans le cadre de la cryptographie et des "optimisations mathématiques" du fait que pour chaque tâche, il est nécessaire de tester plusieurs ensembles de solutions. Contrairement aux ordinateurs conventionnels, les bio-ordinateurs ne travaillent pas en séquence, mais en parallèle, ce qui amène à résoudre des problèmes plus rapidement.

Ces bio-ordinateurs se veulent également intéressants du côté de leur consommation énergétique, puisqu'ils nécessiteraient moins d'un pour cent de ce dont ont besoin les transistors traditionnels pour réaliser une étape de calcul.

Lors d'une démonstration qui a servi de test, le bio ordinateur utilisé faisait la taille d'un livre, ce qui tranche avec les pièces entières nécessaires aux supercalculateurs les plus puissants. Son fonctionnement reste malgré tout limité pour l'instant, mais les chercheurs indiquent qu'il peut facilement évoluer pour proposer des puissances et fonctionnalités similaires aux meilleures solutions de calcul actuelles.