Une équipe de recherche américaine a réussi à développer une peau artificielle capable de communiquer avec les capteurs sensoriels du porteur pour lui transmettre la sensation du toucher.

Cette avancée pourrait permettre d'améliorer le contrôle des prothèses robotiques qui remplacent des membres amputés et d'éliminer le phénomène de la douleur fantôme qui touche 80 % des amputés.

prothèse main robotique

Pour réussir cet exploit, les chercheurs de l'Université de Stanford ont utilisé des circuits organiques souples et des capteurs de pression pour reproduire la sensibilité de la peau humaine. Les signaux envoyés depuis ces capteurs ont été transmis vers des cellules cérébrales de souris de laboratoire grâce à la l'optogénétique, un champ de recherche qui conjugue optique et génétique ( il s'agit d'activer une protéine stimulée par la lumière bleue).

La principale difficulté aura été de fabriquer de nouvelles protéines optogénétiques capables de laisser des intervalles plus longs entre les stimulations pour permettre aux neurones de réagir.