Cette affaire fait suite à une enquête d'environ huit mois qui aura impliqué une coopération internationale et qui se termine par l'arrestation des quatre chiliens, dont deux mineurs.

" Selon les données en notre possession, ils pourraient être les troisièmes plus gros hackers du monde entier " a déclaré Gerardo Raventos de la division de la police chilienne, en charge des enquêtes sur le cyber-délit, qui a également précisé que les investigations se poursuivaient pour déterminer quelles étaient leurs réelles motivations. Selon l'Associated Press, une des quatre personnes incriminées a indiqué, à son arrivée dans les quartiers généraux de la police, que c'était " pour le fun ".


Du fun qui pourrait coûter cher
Un porte-parole des autorités policières a par ailleurs confirmé à nos confrères de Reuters qu'elles poursuivaient ce groupe depuis huit mois. D'après des informations locales, le groupe aurait piraté environ 8 000 sites Internet et volé des informations d'entreprises privées.

Les représentants officiels ont indiqué que les pirates informatiques s'en étaient pris à des sites web de plusieurs gouvernements, incluant le Pérou, l'Argentine, la Bolivie, la Turquie, les Etats-Unis, la Colombie et le Venezuela. La télévision chilienne a par ailleurs montré des captures d'écran des sites des gouvernements étrangers arborant un drapeau chilien mis en ligne par ces mêmes hackers.

Reste à savoir leurs objectifs et le verdict de la justice qui pourrait les condamner jusqu'à cinq ans de prison.