La police de Beijing menace de prison et d'amendes les personnes surprises en train d'utiliser ou d'échanger ce type de contenu, après avoir arrêté des commerçants qui en écoulaient sur des cartes mémoire.
Les personnes transmettant du contenu illicite sous forme de vidéos, photos ou messages par téléphone portable, s'exposent ainsi à des peines allant jusqu'à deux semaines de prison et 400 dollars, tandis que les vendeurs risquent jusqu'à 3 ans de prison.
Le sexe sur mobile, c'est mal
19 revendeurs ont ainsi été arrêtés pour avoir vendu des cartes mémoire pouvant contenir jusqu'à 60 minutes de vidéo. Un marché qui pourrait pourtant être plutôt lucratif sur le plus grand marché de la téléphonie mobile au monde, avec ses 461 millions d'abonnés, en augmentation constante et attirés par les contenus additionnels comme les jeux ou les services.
Mais alors que les contenus érotiques sont largement disponibles, la Chine interdit formellement les contenus plus explicites, les revendeurs risquant jusqu'à 15 ans de prison.
En Occident, il n'existe pas de restrictions particulières, si ce n'est des tentatives pour protéger les enfants contre des contenus inadaptés accessibles depuis un téléphone portable. Les opérateurs mobiles ont mis au point des chartes reposant essentiellement sur le contôle parental.
