Une source proche du dossier avait ainsi indiqué à ce journal que : " D'un côté les firmes internationales, prenant avantage de leur position monopolistique, fixent des prix déraisonnablement élevés pour leurs logiciels, de l'autre, elles critiquent les Chinois pour leur piètre vigilance face aux droits de propriété intellectuelle. C'est anormal. "
Autre son de cloche
Aujourd'hui, l'AFP rapporte que ce même bureau de la propriété intellectuelle a démenti le déroulement d'une telle enquête visant Microsoft ou d'autres sociétés du logiciels : " Nous n'avons jamais conduit d'investigations sur un présumé monopole visant des entreprises, et n'avons pas le projet de le faire. "
La communication dans l'Empire du Milieu est décidément un exercice bien difficile, et c'est peut-être en sachant cela que le géant du logiciel propriétaire avait décidé de rester stoïque, déclarant ne pas être au courant d'une telle enquête et affichant au passage son soutien au gouvernement chinois dans sa lutte engagée pour une plus juste concurrence. Reste en effet que c'est à partir du mois d'août qu'entrera en vigueur en Chine une loi anti-monopole. Nous verrons bien alors si des entreprises étrangères seront jugées en infraction.
