Dans le domaine de la biométrie comportementale ( reconnaissance sur la base de caractéristiques non physiques ), la Commission nationale de l'informatique et des libertés a donné son feu vert dans le cadre de démonstrations à la reconnaissance de la frappe au clavier.
Une société a ainsi été autorisée à faire la démonstration de ce nouveau dispositif à ses clients. Il s'appuie sur les variations de la durée qui sépare la frappe de deux touches du clavier d'un ordinateur lors de la saisie d'un identifiant et d'un mot de passe.
En l'occurrence, ce n'est donc pas un moyen d'authentification à part entière mais il vient s'ajouter aux sésames nécessaires pour une connexion de l'utilisateur. La Cnil explique que cette reconnaissance de la frappe au clavier ne nécessite aucun matériel supplémentaire. " Il suffit de disposer d'un clavier, d'un ordinateur et du logiciel de reconnaissance biométrique installé sur un serveur ".
La Cnil s'est assurée du respect de la confidentialité des données pour les démonstrations, et de préciser que les demandes d'autorisation ultérieures seront examinées attentivement. La Cnil fait ainsi allusion à des risques comme " l'enregistrement puis la simulation des caractéristiques de la frappe clavier d'une personne, à son insu notamment par le biais de mouchards pour clavier ".
Publié le
par Jérôme G.
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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