Cnil stic Lorsqu'il s'agit de biométrie, la CNIL ( Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés ) donne parfois son accord, mais sait également dire non lorsque son usage n'est pas réellement justifié.


Elle refuse ainsi 5 autorisations
En effet, le 30 mai dernier, après étude des différents cas, un hôtel et quatre banques se sont vu refuser l'autorisation d'installer un système de contrôle d'accès basé sur le stockage, la gestion d'empreintes digitales et la lecture de ces dernières.

Concernant les quatre banques, la CNIL a ainsi estimé que l'accès à des salles contenant du matériel informatique et téléphonique ne justifiait en rien l'usage de tels dispositifs, jugeant qu'un simple " dispositif de reconnaissance des empreintes digitales avec enregistrement sur un support individuel ( ndlr : une carte magnétique par exemple ) " pouvait suffire et présenterait moins de " risques en termes de protection des données qu’une base de données d’empreintes digitales ".

Quant à l'hôtel de luxe parisien, l'accès aux diverses chambres de l'établissement, via un dispositif de lecteur de d'empreintes digitales, ne se justifiait par aucune raison de sécurité suffisante. Il a donc été lui aussi refusé par la CNIL.

Dans son communiqué, la CNIL précise : " Cette position s’explique à la fois par les caractéristiques de l’élément d’identification physique retenu, les usages possibles de ces traitements et les risques d’atteintes graves à la vie privée et aux libertés individuelles en résultant ".