Le cabinet d'étude Forrester a publié cette semaine un rapport sur la situation du commerce en ligne en Europe l'année dernière et sur son évolution d'ici cinq ans. Les locomotives resteront la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France.

Le numéro un européen de l'e-commerce, la Grande-Bretagne, verra son chiffre d'affaires progresser de 53 % par rapport à 2008 pour atteindre les 56 milliards de livres sterling ( soit 63 milliards d'euros ). En bon second, l'Allemagne verra le sien augmenter de près de 60 % pour s'afficher à 43,7 milliards d'euros. Enfin, cocorico, la France occupera la troisième place en doublant le sien à 27,9 milliards d'euros.

Les Britanniques achetant sur Internet ont dépensé en moyenne 1 500 euros chez les cybermarchands, un chiffre qui passe à 869 euros outre-Rhin et 781 euros dans nos contrées. Dans ces trois mêmes pays, le budget annuel consacré au e-commerce atteindra près de 1 700 euros, 994 euros et 932 euros en 2014.


Des économies principalement
En faisant leurs emplettes sur Internet, et c'est encore plus vrai par ces temps de crise économique, les consommateurs recherchent bien entendu les prix bas avec les nombreuses promotions proposées toute l'année, et cherchent à économiser les frais d'essence avec des frais d'envoi peu élevés, voire gratuits.

Mais le prix n'est pas seul argument. Les magasins en ligne présentent également l'avantage d'être accessibles à tout moment. Ce qui leur profite notamment en Allemagne et en France où les magasins ferment dès 18h00 et sont pour la quasi-totalité fermés le dimanche.

Reste maintenant le côté immatériel du commerce électronique qui freine certains consommateurs qui aiment bien voir avant d'acheter. Bien souvent, ils se servent d'Internet pour comparer les articles et les prix, pour finalement se tourner vers les magasins traditionnels.

Source : AFP