ecommerce La semaine dernière, le Parlement européen s'est montré favorable à des modifications législatives envisagées afin de mieux protéger les cyberacheteurs et renforcer leurs droits. Les mesures prévoient une meilleure information des acheteurs en ligne notamment pour le prix total qui devra être sciemment accepté avant la conclusion de la vente. Elles visent aussi à mettre fin aux frais cachés, à l'instar de cases parfois pré-cochées.

Les mesures précisent également que les délais de livraison devront être opérés dans une limite de 30 jours, sans quoi le consommateur pourra annuler la vente. Le droit de rétractation passera lui à 14 jours dans toute l'UE, contre 7 jours actuellement dans la majorité des pays. Le consommateur aura à sa charge les coûts directs dus au renvoi des biens, sauf si le vendeur a accepté dans le contrat de s'en occuper ou si le prix de la commande est supérieur à 40 euros.

Cette dernière disposition en particulier - et d'autres - a évidemment fait réagir la Fédération du e-commerce et de la vente à distance : " pour beaucoup d'entreprises, cela revient à doubler la perte financière pour chaque retour […] Ces mesures seront lourdes de conséquences sur la santé financière de beaucoup d'entreprises en Europe notamment pour les PME et TPE ".

Déjà la Fevad brandit le spectre d'une augmentation inévitable des prix si certaines mesures sont définitivement adoptées. Dans un communiqué, elle demande au gouvernement français de ne pas soutenir le texte.