drapeau Europe UE Dans le Vieux Continent, 87 % des médecins utilisent un ordinateur avec pour 48 % des cas, une connexion à l’Internet haut débit. C’est l’une des conclusions issues d’une enquête menée en Europe auprès de 7 000 généralistes (troisième trimestre 2007). A l’image de l’accès Internet pour le " commun " des Européens, les disparités sont toutefois fortes par pays. Ainsi au Danemark, près de 91 % des généralistes disposent du haut débit et à l’extrême opposé, ce taux tombe à 5,3 %. Il est de 59,1 % pour la France et 79,5 % pour nos proches voisins belges. D’un point de vue global, près de 70 % des médecins européens utilisent Internet et 66 % se servent d’un ordinateur pour les consultations.

Au Danemark, le courrier électronique est devenu un mode de communication presque habituel entre médecins et patients (60 % des cabinets concernés) mais la moyenne dans l’UE n’est que de 4 %. Le Danemark avec la Suède et les Pays-Bas est également un pays moteur en matière de prescriptions en ligne mais là encore, la moyenne européenne est très faible, avec des prescriptions en ligne qui ne sont pratiquées que par 6 % des médecins européens.


La Commission milite pour la télémédecine
Si la Commission européenne se réjouit des bénéfices des connexions à haut débit dans le secteur de la santé, elle appelle de ses vœux une plus grande généralisation. Deux utilisations encore trop marginales semblent lui tenir particulièrement à cœur. D’une part la télésurveillance afin de permettre aux médecins d’assurer à distance le suivi de l’évolution de la maladie d’un patient, et d’autre part l’échange transfrontalier de données relatives aux patients.

" L’Europe commence à profiter des bienfaits des connexions à haut débit dans le secteur des services électroniques appliqués aux soins de santé. Je salue les efforts déployés par les services de santé et par les médecins pour travailler de manière plus efficace. Cette enquête montre qu’il est désormais temps de généraliser l’utilisation de ces services électroniques, car ils peuvent s’accompagner d’avantages considérables pour tous les patients, dans toute l’Europe ", a déclaré Viviane Reding, membre de la Commission chargée de la société de l'information et des médias.