Basée à Saint-Pétersbourg en Russie, l'Internet Research Agency est accusée d'avoir recours à de faux comptes sur les réseaux sociaux pour diffuser de la propagande et d'avoir interféré dans les élections présidentielles de 2016 aux États-Unis.

cyberattaque Le Washington Post rapporte que l'United States Cyber Command a lancé une opération offensive à l'encontre de cette Agence de recherche Internet lors des élections américaines de mi-mandat de 2018. Le quotidien américain se base sur les témoignages (sous couvert d'anonymat) de plusieurs responsables de l'armée américaine.

D'après le Washington Post, la cyberattaque aurait mis l'Internet Research Agency entièrement hors ligne et certains de ses employés se sont plaints auprès d'administrateurs système de leur impossibilité d'accéder à Internet.

Cette offensive musclée n'a été que temporaire et s'apparente essentiellement à une démonstration de force, sans véritable effet sur le long terme.

Selon la Federal News Agency (via The Register), qui est associée à l'Internet Research Agency, cette cyberattaque a eu lieu le 5 novembre 2018. Un contrôleur RAID d'un serveur interne aurait été détruit et deux disques durs sur quatre désactivés.

La FNA évoque une pièce jointe piégée d'un email envoyé à un employé qui a installé un malware sur une machine Windows, mais des mesures de sécurité auraient empêché une intrusion d'aller au-delà de cette seule machine.

Toujours d'après la FNA, un iPhone 7 Plus d'un employé a permis aux attaquants d'accéder au réseau local lorsqu'il a automatiquement lancé iTunes une fois connecté par USB à un ordinateur Windows. L'intrusion aurait pour origine des adresses IP associées à des entreprises comme Amazon avec son service cloud.

En dépit de cela, la FNA soutient que la cyberattaque a été un échec.