Dans son rapport annuel GTIR (Global Threat Intelligence Report), NTT Security - branche sécurité du groupe japonais NTT - constate que la France se classe comme la quatrième source d'attaques au niveau mondial.
L'Hexagone représente ainsi 5 % de l'ensemble des attaques observées. Les États-Unis et la Chine occupent la première et la deuxième place avec respectivement 22 % et 13 % des attaques. Le podium est complété par le Japon avec 6 %.
Il faut néanmoins souligner qu'il est ici question d'attaques provenant d'adresses IP situées dans ces pays, ce qui ne signifie pas nécessairement - et certainement pas du reste - que les attaquants sont originaires de ces mêmes pays. Les cyberattaquants brouillent évidemment les pistes.
Le rapport s'appuie sur des données entre le 1er octobre 2017 et le 30 septembre 2018, et l'analyse du trafic mondial que voit passer NTT Security. Il est de l'ordre de 40 % du trafic Internet mondial.
" Les attaques contre les applications web et autres applications spécifiques ont totalisé plus de 32 % de l'ensemble du trafic malveillant observé, devenant ainsi la catégorie d'attaque la plus répandue ", écrit NTT Security.
À l'échelle mondiale, les secteurs les plus touchés sont ceux de la finance et du high-tech.
