Symantec logo La société de sécurité informatique Symantec vient de publier le douzième rapport ISTR ( Internet Security Theat Report ). Selon l'étude menée entre janvier et juin 2007, il semble que la cybercriminalité soit un secteur qui promette de très bonnes rémunérations pour ceux qui se lanceraient. Selon Symantec, " la cybercriminalité devient une activité de plus en plus professionnelle et commerciale, avec des groupes criminels organisés à travers le monde qui s'attachent à déployer des attaques en ligne ciblées, élaborées et rentables ".


Les informations volées qui sont vendues au marché noir sur Internet et leurs prix moyens :
  • Cartes de crédit : 22 % ; 0,35 à 3,62 euros
  • Comptes bancaires : 21 % ; 22 à 290 euros
  • Mots de passe de courriers électroniques : 8 % ; 0,73 à 254 euros
  • Mailers : 8 % ; 5,8 à 7,3 euros
  • Adresses de courriers électroniques : 6 % ; 1,4 à 2,9 euros par Mo
  • Proxies : 6 % ; 0,35 à 2 euros
  • Identités complètes : 6 % ; 7,3 à 108 euros
  • Scams : 6 % : 7,3 euros par semaine
  • Numéros de sécurité sociale : 3 % ; 3,6 à 5 euros
  • Shells sous Unix : 2 % ; 1,4 à 7,3 euros

Lee Sharrocks, directeur commercial grand public de Symantec au Royaume-Uni, met en garde : " Les dernières observations de Symantec montrent que le cybercriminel d'aujourd'hui est extrêmement compétent et intelligent. Avec de tels moyens d'attaque en ligne, il est impératif que les particuliers soient informés des nouveaux types de menaces auxquels ils sont exposés quotidiennement et qu'ils comprennent comment se protéger et protéger leur identité. "

Il poursuit ainsi : " L'Internet clandestin se développe à une vitesse inquiétante. Les dernières tendances montrent que la croissance des sites d'enchères au marché noir continue d'augmenter. Il s'agit d'un marché illégal de plusieurs milliards de dollars, et les identités deviennent de moins en moins chères et de plus en plus faciles à acheter en ligne. Avec l'apparition de kits de logiciels ( ndlr : vendus en moyenne entre 35 et 75 euros ) permettant d'accéder aux technologies nécessaires pour participer à ces escroqueries à l'identité, nous ne pouvons nous attendre à une baisse de ce phénomène. C'est pourquoi les particuliers doivent se montrer plus vigilants que jamais. "

Pour ceux que cela intéresse, le rapport complet et en français est disponible via ce lien.