Comme nous vous en faisions part dans une de nos actualités du mois de septembre, face à la production croissante (+2 à +3% par an) de déchets d'équipements électriques et électroniques estimée actuellement à 1,7 million de tonnes par an et les problèmes inhérents relatifs au respect de l'environnement, un dispositif de recyclage a été mis en place, ce dernier entrant en vigueur aujourd'hui même; un choix stratégique pour permettre une petite période de rodage avant les fêtes de fin d'année qui sont généralement propices à l'afflux massif de ce type de déchets.


Les explications du ministère de l'écologie
Dans la pratique, comme le précise le ministère de l'écologie, lorsque un consommateur achète un équipement neuf, il peut rapporter quelque temps après un équipement usagé du même ordre au distributeur qui a l'obligation de le reprendre sur présentation d'un justificatif d'achat.

En parallèle, les collectivités ont mis en place des collectes sélectives de DEEE et les consommateurs pourront également apporter leurs équipements usagés dans la déchetterie de leur collectivité locale afin qu'ils soient par la suite traités par des filières spécialisées.


Taxe en toute transparence
Si le dispositif est financé par les fabricants, le consommateur sera également mis à contribution via une taxe sur chaque produit et ce en toute transparence puisqu'il sera clairement informé du montant dont il s'affranchit par ce biais et qui varie de 0,01 euro pour un téléphone portable, 1 à 8 euros pour un écran et jusqu'à 13 euros pour un réfrigérateur.

L'objectif visé par Nelly Olin, notre ministre de l'écologie et du développement durable, est la collecte de 4 kg de DEEE par habitant, dès la première année.