Depuis quelques années, les grands éditeurs de jeux ont commencé à mettre en place des DRM dans leurs produits, dans l'optique d'empêcher le piratage. Ces protections ont surtout posé problème aux joueurs qui achetaient leurs jeux sur PC, puisque les mesures entravaient au plaisir de jeu, alors que les pirates parvenaient à échapper à ces soucis.

Saints Row 4 - vignette L'autre solution s'est ensuite mise en place : les plateformes de type Uplay ( Ubisoft ) et Origin ( Electronic Arts ). Deep Silver, éditeur de softs connus tels que Saints Row 4, Metro : Last Light ou encore Dead Island : Riptide, s'est exprimé au sujet des DRM au travers du site Penny Arcade Report.

Klemens Kundratitz, CEO de la société, a souligné que le fait de publier des jeux sur PC n'est pas une option, mais une nécessité. Il a précisé que de nombreux éditeurs ne lancent pas la version PC de leurs jeux le même jour que sur console « de peur d'être confronté au piratage ». Aussi, l'effort est d'abord placé dans les moutures console, comme Ubisoft tend à le faire pour des jeux tels qu'Assassin's Creed.

Deep Silver n'aura jamais de plateforme de DRM, puisque Kundratitz a souligné que « Uplay n'est pas la façon dont nous voulons aborder les choses, c'est sûr. Je pense que nous devons juste nous assurer que les jeux que nous publions aient de la valeur, et il ya toujours cette situation de piratage que tout éditeur doit faire face ».

Le directeur a expliqué qu'il ignore le piratage dans son business plan, pour la simple et bonne raison que « ce n'est pas quelque chose de nouveau, c'est quelque chose qui fait partie de notre secteur d'activité depuis des décennies ».