Deezer semblait éprouver quelques difficultés ces dernières semaines en se cherchant un modèle économique plus lucratif. Pour disposer d'un catalogue musical riche proposé gratuitement à l'écoute des utilisateurs dans une parfaite légalité, la plate-forme née des cendres de l'ancien enfant terrible du streaming Blogmusik ne doit en effet par omettre de passer à la caisse en rémunérant les ayants droit.

Avec une audience internaute au rendez-vous, ces derniers réclament une rétribution digne de ce nom. C'est pourquoi Deezer a décidé de rendre obligatoire l'inscription (gratuite) au site, doit rapidement mettre en place de la publicité audio dans les flux diffusés et s'intéresse au domaine de la mobilité. Quoi qu'il en soit, l'heure semble être à l'embellie pour Deezer.


Et de quatre pour Deezer
On peut se demander si la perspective de la loi dite Hadopi en France y est pour quelque chose, mais Deezer a réussi le tour de force de signer avec la quatrième grande maison de disque qui manquait encore à son palmarès. Après Universal Music, Sony BMG et Warner, c'est finalement EMI Music qui a décidé de s'aventurer sur ce terrain de l'offre musicale gratuite sur Internet mise en avant par  les défenseurs du projet de loi Hadopi.

Avec Warner Music France, le catalogue de Deezer s'enrichit de plus de 450 000 titres et atteint le total de 4,5 millions en comptant les apports des autres signataires. Un accord qui couvre la France et sera prochainement étendu à toute l'Europe.

Pour les deux fondateurs de Deezer :

" Nous sommes fiers d'accueillir EMI au sein de Deezer. Cet accord européen assoie la légitimité de notre modèle économique et nous permet désormais d'étoffer nos services notamment dans l'univers mobile. Notre offre est désormais la plus riche du marché avec les catalogues de toutes les majors et des indépendants. Ce partenariat nous permet en outre de positionner Deezer sur un développement international. "