Washington vient de confirmer via le secrétaire à la Sécurité Intérieure Jeh Johnson que les services de l'immigration aux USA se renseignaient sur des candidats à l'obtention d'un visa auprès de leurs profils des réseaux sociaux.

"Nous avons commencé à consulter les réseaux sociaux" a ainsi confirmé Jeh Johnson, une situation qui ne concernerait toutefois qu'une partie des demandes de visa, sans préciser lesquelles.

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L'annonce fait écho à une polémique lancée il y a peu sur Tashfeen Malik, qui avait participé avec son mari Syed Farook à la tuerie de San Bernadino en Californie et fait 14 morts le 2 décembre. Elle avait obtenu un visa de fiancée pour lui permettre d'entrer aux États-Unis en 2014 avec Syed Farook qui était déjà de nationalité américaine, et ce malgré le fait d'avoir déjà discuté en ligne de jihad et de martyre avec ce dernier.

Selon le FBI, ces messages étaient issus de communications directes et privées, contrairement à ce qu'annonçaient les médias américains, ce qui avait déclenché un vent de colère outre-Atlantique : " Nous n'avons trouvé aucune trace d'un message public sur un réseau social par l'un d'entre eux, à ce moment-là ou après, reflétant leur volonté de martyre".