Vous êtes accro au cybersexe '

On le sait, le Net reste un no man's land de débauche et de perdition, mais le sexe et l' argent ont toujours fait bon ménage.

L' un des plus grands dangers du Net se cache sous la dépendance, quelle soit du jeu en ligne à World of Warcraft, aux chats et autres forums de discussion sans parler des commentaires de news de votre serviteur.

Mais aussi au sexe en ligne.

Concrètement, cela se traduit par un temps anormal passé à surfer des contenus pornographiques en forums de discussion olé-olé, de sites de rencontres en sites d'achats de photos ou vidéos classées X. Dix, quinze, vingt heures par semaine qui mènent peu à peu à un isolement de l'internaute, une vie sociale et sexuelle qui se résume à la vue d'un écran et au contact d'une souris fusse-t-elle de Stark..

C'est la cyber-dépendance sexuelle bien connue dans les pays comme les USA, mais dans notre beau pays il n' y a pas d' études sur le phénomène.

L' enquête menée va rester 74 jours en ligne et aborde bon nombre de questions comme l'usage personnel et professionnel d'Internet (temps et période de connexion, fréquence, lieux...), les relations entre pratiques sexuelles et surf sur Internet ou encore entre vie sociale et Internet.

Cybersexe

Plusieurs indicateurs peuvent révéler une addiction au cybersexe. 

Le temps passé sur Internet pour un usage personnel, la hauteur du budget pour des abonnements à des sites érotiques ou à l'achat de DVD, le travestissement virtuel sur des chats (l'internaute se fait passer pour une personne du sexe opposé)..

Le plus alarmant dans cette histoire grivoise vient de Valérie Cordonnier :

" Ce sont surtout les conjoints qui viennent nous voir, pour nous dire mon mari n'a pas une maîtresse, mais il a son ordinateur "

Il y a deux hypothèses pour expliquer cette tendance :

L'une évoque un comportement narcissique et un problème d'estime de soi dans la vie réelle, ce qui ne constituerait pas un symptôme trop grave.


L'autre, à l'inverse, assimile le phénomène à la toxicomanie.

" Avec la dépendance sexuelle, il n'y a pas de produits toxiques, pas de besoin de sevrage, mais une recherche d'un nouveau type de sexualité. La toxicomanie implique une accoutumance physiologique avec modifications des particularités physiologiques. Là, il y a recherche d'une information, d'une excitation sexuelle "

Il n' y a pas de structure actuellement en France pour endiguer ce phénomène et rend le traitement des internautes accrocs au cybersexe ou à l' Internet d' ailleurs difficile.

D'ailleurs votre serviteur souffre de la GNTaphilie ( dépendance à GNT ) plus terrible encore que la dépendance des images croustillantes, mais si délicieuses.

Mais pourquoi cette camisole sur votre serviteur '

 

Testez ici votre dépendance au cybersexe


Source: 01Net